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1.27.2013

Big Strick - 100% Hustler (Omar S Remix)



Vendredi soir, Sonotown tapait de nouveau un partenariat avec Smallville et invitait monsieur Omar S qui nous faisait l'honneur de ramener ses miches à Paris. Fâché un temps avec notre capitale, la faute, en partie, à un journaliste (il y a de ça 3-4 ans) qui lui avait donné une mauvaise image de la mentalité ambiante sur Paris. Il a du flair et je partage clairement son avis sur la question : "That's everywhere though. People always ask me about that picture on the net with the gun sitting there while I'm writing on records. Why do people bring that shit up? Like this one asshole French interviewer yesterday asked me what kind of neighborhood I lived in. I said, "What do you mean?" He said, "Do you live in a poor neighborhood?" What the fuck kind of question is that? It seems like to me France is one of the most fucked up places I've been to so far. And he has the nerve to ask me what kind of neighborhood I come from?"
Arrivé aux platines avec un peu de retard (le live de Virgo Four ayant duré plus longtemps que prévu), AOS a lancé son mix vers 3h30 pour déborder jusqu'à presque 7h00, une performance assez exceptionnelle que cette immersion totale dans l'univers du bonhomme, plongeant la Machine dans une atmosphère embuée où j'ai vu le peuple heureux et prêt à danser jusqu'au petit matin. Ce dernier a eu le temps de caler quelques unes de ses propres galettes ("Wayne County Hill Cop's", "S.E.X.", "Set It Out") au milieu de la tonne de vinyles qui a pu tourner, réalisant-là une performance de haute volée. Certes je ne peux qu'être subjectif vu que c'est l'un de mes DJ/producteur préféré, mais c'est probablement le meilleur set auquel j'ai pu assister, so far.

Bawbawww from 3 to 6 'n da mornin' 100% Hustler in da club!!


Big Strick - 100% Hustler (FXHE Records / BIGFXHE / 2010)

Maal - The Ookie (Prod. By MΔRRI$)



Maal est un membre de la team Bear Club, il est accompagné à la prod par Morris qui a récemment signé un track chez Night Slugs (le gars monte violemment depuis 2012), ensemble ils avaient deux ans d'avances, preuve en est avec "The Ookie".
La merde est atmosphérique à souhait, le visuel colle parfaitement, la voix de Maal pose une vibe hella smooth, du chewing-gum pour tes oreilles bruhhhh.

Ewww weeeee...


Maal - Diana Frances (Bear Club / 2011 / Free download here)

Erick Arc Elliott - Hills & Valleys



"I make beats & I rhyme", voilà comment se présente le bonhomme de Brooklyn. Proche des Flatbush Zombies, et présent à la production d'une bonne partie des titres du duo ("Laker Paper", "SCOSA", "Thug Waffle", "Face-Off"...), le lien avec les Zombies n'a rien d'anodin. Etant tous originaires de Flatbush, BK, c'est tout naturellement que le rapprochement a pris forme au fil des années. Il demeure à ce jour un nom sans visage, un nom qui nous dit vaguement quelque chose quand on le voit, mais surtout un nom dont on ne sait presque rien.
Erick Arc Elliott est un producteur doublé d'un rappeur, il pourrait en faire des tonnes mais n'en rajoute pas, c'est très simplement, et même avec une certaine évidence qu'il déclare produire et rapper. Premier signe positif, le bonhomme est confiant et modeste, la candeur et la sincérité qui se dégagent de sa musique n'en font pas pour autant un nouvel arrivant naïf. Il construit son monde depuis un moment, bâtit son univers avec minutie, rappeur, song-writer de talent, mais aussi graphiste et web-designer, il cherche son inspiration partout où il peut piocher, cassant la matière brute pour y récupérer de rares minéraux et condenser le tout dans un alliage des plus fins. Fabriquant une musique organique, allant du sampling basique à la composition avec de vieux synthés, il emploie des sonorités prises à l'ambiant ou découpe une boucle sélectionnée pour l'occasion. Selon l'humeur, la texture s'approchera d'un hip-hop parfois jazzy, souvent synthétique, voire même électronique.
Son premier album paraissait en 2010, il en est aujourd'hui à son quatrième projet avec ce "Hills & Valleys", EP composé d'une introduction et de deux courts tracks qui ne forment qu'un seul et unique ensemble pour une histoire découpées en trois actes que le narrateur nous raconte d'une traite. A la première écoute on embarque pour un agréable voyage durant lequel Erick Arc Elliott démontre qu'il survole une partie du game, et on se surprend à y revenir encore et encore tandis que les aller-retours se répètent.

Kyle Hall - Down!



Kyle Hall est le fils prodigue de la motor city. Dans le game depuis 2007, c'est sur le label de Omar S, FXHE Records, qu'il sort son premier EP. Ses débuts sont plus que convaincants, une explication assez évidente peut être avancée : sa mère est chanteuse professionnelle, son père est propriétaire d'un club et son oncle est le légendaire DJ Raybone. Les conditions semblaient propices mais on ne doute pas nonplus que le petit soit gifted et précoce. Désormais patron de sa propre structure, Wild Oats Music, sur laquelle il a enchaîné nombre de projets, le jeune DJ/producteur développe sa carrière sur plusieurs axes et selon une large perspective. Fort d'une vaste palette de skills tout comme la majorité de ses aïeux, Kyle Hall ne se limite pas à produire une musique linéaire tout en calquant un schéma qui se répète à travers le temps, c'est pourquoi on le retrouve aussi bien chez Third Ear (Delano Smith, Norm Talley...) que chez Hyperdub (Burial, Kode9...). Dernièrement on a pu remarquer ses connexions avec FunkinEven ("Funkinevil") et avec Kero (l'industriel et acid "Zug Island"), toujours audacieux, on sent la prise de maturité, la vingtaine passée, Kyle devient un homme, celui qui représentera avec brio Detroit dans les décennies à venir, quand tous les anciens seront trop vieux pour faire bouger nos petits culs.
Sur ce "Down!", Kyle sample le refrain du classique "Let's Get Down" de Tony! Toni! Tone! produit par DJ Quik qui s'invite sur les deux premiers verses.
On savoure ça comme un baklawa tout huileux.


Kyle Hall - WO6K (Wild Oats Music / 2011)

1.17.2013

Prosumer & Murat Tepeli - Go Silla



Prosumer et Murat Tepeli ne sont pas les plus connus de l'écurie Ostgut Ton, mais putain de merde on peut les appeler les enfants du pays, chouchous du Berghain, adulés par un grand nombre à Berlin, leur patte nous met doux et leurs tunes nous susurrent "kiss the sky". Dans l'ombre des Ben Klock, Marcel Dettman et autres Shed, ils représentent la smooth-side du label aux côtés de partenaires de choix tels que Tama Sumo. Au Berghain, alors que les guerriers pré-cités vont envoyer du son de cochon toute la nuit et toute la journée qui suit, c'est d'abord à eux que l'on fait appel pour caler une ambiance qui montera gentiment et indéfiniment une fois les hostilités lancées.
Leur album "Serenity" est le premier LP à avoir pointé son nez chez Ostgut Ton, paru en 2008, c'est un véritable condensé entre house berlinoise type, inspiration new-yorkaise et accents acides incrustés à toutes les sauces, le résultat est surprenant, rien à jeter sur la longueur, je ne m'en suis jamais lassé au fil du temps et si vous appréciez ce morceau alors ruez-vous sur l'album, sans hésitation.


Prosumer & Murat Tepeli - Serenity (Ostgut Ton / ostgutcd04/lp01 / 2008)

Adrian Lau - Look Real High



On bouge pas de Brooklyn et on continue de taper dans le weirdo. On vient de parler d'un kid agité, c'est au tour de l'asiat de service, et je pose ce type dans les newcomers sûrs de 2013 car sous la houlette du boy Harry Fraud et bien entouré avec le collectif Surf School. Adrian Lau rap et produit à l'aise, ce "Look Real High" est un bon exemple de ce dont il est capable, dévoilant à cette occasion son univers, enfumé et hétéroclite, pour un gars open-minded venu nous parler de sa jeunesse de NY-raised. Une mixtape en attente mais encore rien à l'horizon, alors on patiente, avec le fil de bave qui pendouille.

The Analogue Cops - Why You Love Me



La saveur qui m'aura bercé pendant les vacances de Noël, fully analog shit (ils portent bien leur nom) pour ce duo de ritals exilé à Berlin, revendiquant le vinyle comme support incontesté. Lucretio et Marieu font partie de deux trios : Third Side avec Steffi et Parassela avec Blawan, pure flava, pure raw house & techno, gardez-les dans votre viseur !


The Analogue Cops - Manola EP (Restoration Records / RST-012 / 2011)

Dyme-A-Duzin - IDELY (Ft. Sheriff PJ)



Ah la jeunesse... (dixit un type pas vraiment plus âgé) ! Dyme-A-Duzin c'est le sauvageon qui droppait une bombe aux relents grime l'été 2011, alors tout juste âgé de 18 ans. Je vous vois venir, non non, n'allons pas chercher de comparaison foireuse avec Joey Badass. Bien que les deux viennent de Brooklyn et soient à la tête d'un crew qui monte, Pro.Era pour l'un et Phony Ppl pour l'autre, leurs univers ont peu de points communs.
C'est en 2010 que Dyme se fait remarquer via le concours "Artist Spotlight" organisé par YouTube et Google, il se retrouvera en tête d'affiche sur les pages principales de ces deux sites durant une courte période, revêtant ainsi une notoriété qu'il pensait jusque-là inatteignable. Le petiot semble sûr de lui quand on lui demande ce qu'il attend du futur, prêt à bousculer le game avec, d'après ses dires, un lourd investissement dans le flow et les lyrics, et cette volonté inébranlable de changer les mentalités (clichés raciaux, clivages sociaux...), beaucoup d'entrain pour un si petit bonhomme, bohh, ma foi à son âge j'étais aussi très fougueux. Dyme reste sur une bonne lancée, avec sa première mixtape solo "A Portrait Of Donnovan" et un EP, "Nothing Special", avec les Phony Ppl, troupeau de kids à la maturité étonnante qui a fait forte impression avec le clip de "Statues". On y retrouve l'influence de The Roots ou Blu & Exile se mêlant aux vibes du moment initiées par des collectifs tels que Odd Future et le Pro.Era (il fallait bien faire le lien tôt ou tard).
Forcément un tel potentiel en terme de $$ ne passe pas inaperçu, le bambin est déjà signé chez Warner, potentiel gâché ou pas, wait n see...


Dyme-A-Duzin - A Portrait Of Donnovan  (WMG / Out now)  /  Phony Ppl - Nothing Special (Out now / Free download here)

1.15.2013

ABN Renegadez - Lights Off (Ft. Freeway)



ABN (AssholesByNature) est initialement un duo formé par Trae et son cousin Z-RO, deux légendes accomplies de Houston. Trae, jouissant désormais d'un succès à grande échelle, n'a pas hésité à donner du volume à ce projet, en agrandissant la famille avec des louveteaux aux crocs acérés. Ces ABN Renegadez sont une nouvelle option, une écurie en devenir composée de Rod C, JayTon, Yung Quis et Lil'Boss, teammates répondant aux ordres du capitaine Trae Da Truth, chef de rang à la voix roque. La connexion rallie le Texas à Philadelphie, brandissant son étendard le plus malléable en la personne de Freeway. L'opposition entre la force calme et massive de Trae et la lancinante nervosité du barbu de Pennsylvanie offre une jonction des plus alléchante via deux des personnalités les plus  reconnues dans leurs milieux respectifs. La prod. de Cy Fyre avec ce sample de violon et sa rythmique de boucher motiverait n'importe quel cancre à partir au turbin et transformerait le premier de la classe en féroce combattant, le genre d'instru qui met la sauce quand t'es à sec, une sauce tout aussi présente dans la guestlist avec des featurings de Freddie Gibbs, J. Cole, Styles P, Meek Mill, Jim Jones, Twista, Krazy Bone...


ABN Renegadez - Welcome 2 The Streets (ABN / Out now)

1.10.2013

Large Professor - M.A.R.S. (Ft. Cormega, Action Bronson, Roc Marciano & Saigon)



Giffle, fin 2012 ca a tourné en boucle pendant facile deux semaines, la tuerie de fin d'album, et quel album pour un vétéran ! 25 piges dans le game, 40 ans dans 2 mois, moins inspiré qu'à ses débuts ("Illmatic"...) mais toujours la forme et bien plus frai que les trois quarts des nouveaux venus. L'underground ça conserve ! Mention spéciale pour le verse de Saigon qui déboite ça à l'aise.

M.A.R.S. = Mega.Action.Roc.Saigon / more TBA


Large Professor - Professor @ Large (Fat Beats / Out now)

Kris Wadsworth - Ivory 313 (Ft. Jimmy Edgar)



LP sorti fin 2012 chez Get Physical, "Life & Death" est un mélange de longs tracks, d'interludes et de séquences au format radio. Ce "Ivory 313" n'est pas spécialement représentatif de la globalité du projet sachant qu'il y en a vraiment pour toutes les humeurs, c'est néanmoins un morceau crossover parfait. Kris invite ici le globetrotter Jimmy Edgar (fort d'une récente collaboration avec Machinedrum pour l'EP commun "JETS"), natif de Detroit, ce dernier papillonne le plus souvent entre New-York, Londres et Berlin.
Plus tôt en 2012, Jimmy Edgar remixait le "Mainline" de Kris Wadsworth paru chez Hypercolour, pépite que l'on retrouvait en introduction du DJ Kicks de Maya Jane Coles, décidément, lorsqu'il s'agit d'amorcer un album ces deux là s'entendent à merveille. Ensemble, ils recrachent un concentré hybride de ce qu'ils ont pu emmagasiner, on a donc le droit à un clin d'oeil à la motor city à travers le titre, ainsi qu'une touche neo-hipster héritée de Travis Stewart, et un Kris Wadsworth qui ne change pas les bonnes habitudes en utilisant ses synthés persos. On sent une nouvelle approche, pas spécialement risquée mais qui diffère des anciens travaux, j'ai trouvé ce titre intéressant pour débuter l'album, ça met dans une vibe posée sous les 120 bpm et ça n'sent pas le réchauffé, cool.


Kris Wadworth - Life & Death (Get Physical Records / Out now)

1.08.2013

Aliaskeez - Vices & Vertus



Après vous avoir présenté les deux patates de mon gars sûr Nefast aka Aliaskeez il y a peu (juste ici), et après avoir écouté avec attention et plaisir "Vices & Vertus", il est temps de passer en revu ce projet à mi-chemin entre EP et album.
Le Skeez a un flow ruff et carré, déterminé et libertaire dans sa verve, le bonhomme s'est façonné à travers la dernière décennie, approchant la trentaine, c'est d'un œil mûr qu'il observe son environnement. Reporter urbain aux narines aiguisées, détective des nuits parisiennes à l'humour cinglant, boug vieillissant à la parole sage, cabochard aux histoires sombres, le Skeez a une palette d'alias faisant de lui un MC versatile. C'est pourquoi vous retrouverez dans ce "Vices & Vertus" un rap hétéroclite aux orientations multiples. Il y en a pour tous les goûts donc, notamment avec des morceaux conscients et visant la rue. Qu'ils possèdent des relents old-school ("Scarla, Vif & Scientifique") ou qu'ils s'apparentent à l'underground actuel ("It's On", "Service contentieux", "Clair & Nègre"), le Skeez y met du cœur, l'effort est intense et s'étend volontairement sur une courte durée, une mise en bouche au cours de laquelle il convie la famille (Theorhetoric, 100zek, Noledj, Antrass). Il se fait plaisir en déployant une versatilité plaisante, offrant des morceaux percutants s'adressant à un auditoire plus actuel ("Lutèce" et ses dernières lignes complètement impactantes "tes chances sont microscopiques, tout doit se vérifier, devant la vérité tes mitos s'compliquent", "Sky & Fines Herbes" / shout out au homie 8TM pour ces deux prods). Concluant est le projet, poignante est la conclusion, car c'est un Skeez aux paroles évocatrices qui propose une échappée introspective en fin de course ("Impasse Des Imprévus" et sa petite voix pitchée - I'll be waitin' for this...- qui met direct dans le bain), le passé parle, son vécu nous apostrophe, dévoilant indirectement une once de son personnage principal, celui qui s'impose au milieu de ces entités et autres alias faisant du Skeez un bonhomme complexe et complet.
Offrant-là un album qui prime de par les risques pris et sa criante qualité dans l'indépendance la plus totale, on attend désormais du Skeez un projet plus long, plus solide, sûrement plus ouvert au grand public mais cela fait partie des sacrifices nécessaires et, au-dessus de tout, on lui souhaite une réussite amplement méritée.

"Impasse des imprévus boy tu sais d'où l'on vient, une chanson douce pour vaincre et chasser les doutes en vain, j'arpente la ville sans tenants ni aboutissants, j'apprends de la vie en trainant et en m'abrutissant..."


Aliaskeez - Vices & Vertus (Many Vectorz / LIBRE TÉLÉCHARGEMENT, un clique ICI)

Rasklz - Who Spiked The Eggnog


Mes gars de Miami, Floride, empruntent un titre propre aux fêtes hivernales pour revenir sur le devant de la scène en ce début 2013. Comme toujours le morceau s'accompagne d'un clip réalisé par leur équipe (SlimTheCoolKid, Jamel et Pedro), un travail maison pour ce collectif soudé dont on attend nombre de projets.
Sir Astro (rappeur/producteur) et GIZMO  Tallz (rappeur) forment donc à eux deux les Rasklz (prononcer raz-kools), ils semblent venir d'une autre planète et ne se cantonnent pas uniquement au simple exercice de leurs fonctions, se présentant tels des entertainers et ne voyant pas spécialement de frontière entre rap et comédie. Ces animateurs un brin fanfarons, activistes de la scène locale alternative de Miami, ont commencé à toucher au rap dès l'âge de 13 ans et ont formé cet énergique duo en 2007. Liés par la musique et le skate, et très fortement inspirés par le duo Cool Kids (j'en parlais dans le précédent article les concernant, ici-même), ils ont néanmoins des influences diverses et variées passant évidemment par le hip-hop (Bone Thugs-N-Harmony, 8 Ball & MJG, Kanye West, Digable Planets, A Tribe Called Quest, Will Smith, N*E*R*D...) tout en allant grappiller dans le rock, la house et l'indie music.
Leur côté décalé façon"dontgiveafuck'boutanything" est vraiment plaisant. Dans cette ère où les types ont du mal avec le second degré, voir de jeunes gars produire un rap propre et comique, sûrement déroutant pour certains, donne de l'envergure à leur projet, ayant tout à fait conscience de baser leurs travaux sur un crédo peu conventionnel, espérons pour eux que ça les mènent là où ils le désirent.


1.02.2013

East - On Se Retrouvera (Feat. Daddy Lord C & Kohndo)



Débutons 2013 avec du rap français, il était temps que j'ouvre un nouvel item (du nom de "French Touch") consacré à nos produits du terroir, plus précisément ceux qui ont pris le temps de maturer à travers les âges.. bonne année à tous, one love !


East - Eastwoo (EP) (1997)